Issue d’une famille de cinq enfants, elle-même originaire de deux familles de sept et six enfants, j’ai toujours été très entourée de parents, d’oncles et de tantes bienveillants, de frères et sœurs présents. Ma sœur Delphine et moi dormions et travaillions dans la même chambre, ce qui nous donnait l’occasion de nombreux moments de partage, pour jouer, rire, danser, etc. Nous déjeunions tous les dimanches en famille chez mes grands-parents Dero, mais aussi, chez notre mamie Duparc. Le samedi matin, j’allais souvent avec mon père au « bureau » pour travailler avec lui. Chez les Dero, le partage en famille est quelque chose de vital, à tel point que nous nous retrouvons quasiment tous les étés en Espagne avec nos cousins à Empurias. Une vraie transhumance, comme le décrit Guillaume, d’une soixantaine de havrais qui ne manquent pas l’occasion de se raconter les dernières histoires, de partager leurs réussites et aussi de se soutenir dans les moments douloureux.